Le ministère de l’Environnement, en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), a organisé, mardi à Nouakchott, un atelier national pour l’élaboration d’un document global en vue d’un projet visant à améliorer la capacité des communautés pastorales et oasiennes à s’adapter aux effets négatifs du changement climatique dans les régions de ‘’Ziara’’ et Dhaira, situées dans la Wilaya de l’Adrar.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la ministre de l’Environnement, Lalia Aly Kamara, a indiqué que le changement climatique représente un défi mondial majeur, soulignant que la dernière décennie a été caractérisée par des températures élevées, des sécheresses et des inondations dans plusieurs pays, y compris le pays, ce qui a constitué une menace pour les populations, les infrastructures et les systèmes de production.
Elle a ajouté que la Mauritanie s’est engagée dans une dynamique de lutte contre le changement climatique et ses effets à travers un certain nombre de mesures visant à soutenir l’adaptation des populations locales en milieu rural et à renforcer nos systèmes fragiles dans les Wilayas de l’intérieur les plus vulnérables.
C’est ce qui explique l’attention portée par le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à l’appui de la résilience des populations rurales aux fluctuations climatiques.
Mme la ministre, a également, indiqué que cette réunion vise à contribuer à la matérialisation des efforts déployés pour l’élaboration et l’adoption du document final du projet.
De son côté, le secrétaire exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), M. Nabil Ben Khattri, a remercié le ministère de l’Environnement pour l’organisation de cette réunion de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, soulignant que le projet comporte quatre composantes relatives à la mobilisation, à la gestion rationnelle, à la conservation des ressources hydriques et à la valorisation de ces ressources dans les zones arides, sans compter celles liées à la résilience des groupements villageois locaux, à l’accompagnement, au renforcement des institutions et aux partenaires concernés.
Le président d’Oasis Relief, Mohamed Ould Sleimane, avait, auparavant, apprécié l’engagement du secteur de l’environnement et de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) auprès de son organisation pour entreprendre des activités sur le terrain dans la zone d’intervention du projet.