Le Comité international olympique (CIO) a évoqué des inquiétudes au sujet des changements climatiques pour expliquer son souhait d’attribuer les villes hôtesses des Jeux olympiques d’hiver de 2030 et 2034 dès juillet, forçant Salt Lake City à entrer rapidement dans la danse en vue des JO 2034.
Le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré que l’organisme souhaitait choisir les sites des deux prochains Jeux d’hiver non attribués lors de sa rencontre à la veille des Jeux de Paris, l’an prochain.
La Suède, la Suisse et la France travaillent sur d’éventuelles candidatures pour 2030, tandis que les dirigeants de Salt Lake City visent depuis un certain temps 2034. Cela éviterait aux États-Unis d’accueillir coup sur coup les JO, après les Jeux d’été de Los Angeles, en 2028.
Cette proposition de double attribution du comité exécutif, aussi présidé par Bach, doit recevoir l’appui de tous les membres lors de leur assemblée générale annuelle, qui s’ouvrira dimanche. Ce devrait être une formalité.
Le CIO dispose de moins en moins d’options pour les Jeux d’hiver. Bach avance que seulement 15 comités olympiques nationaux sur trois continents répondent aux critères de sélection : au moins 80 % des sites de compétitions déjà existants ainsi qu’un climat « relativement fiable » pour tenir des compétitions hivernales dans les décennies à venir.
« Nous devons rapidement réagir à l’impact dramatique des changements climatiques sur les sports d’hiver », a indiqué Bach.