Ecosystem Restoration Standard (ERS) lance une nouvelle norme qui vise à évaluer et surveiller l’impact des projets de restauration sur le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés locales.
Plus de transparence et de traçabilité autour des projets de restauration sur les marchés volontaires du carbone (MVC). Telle est la promesse d’Ecosystem Restoration Standard, fondé en 2020 par Thibault Sorret (CEO) et Priscille Raynaud, qui introduit une norme de nouvelle génération pour certifier, évaluer et surveiller l’impact de ces projets sur le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés locales.
Supposés être un outil vertueux pour introduire un coût que les entreprises doivent associer à leurs émissions, les marchés carbone seraient davantage freinés par un manque de cohérence et de transparence. Un problème de confiance auquel s’attaque l’équipe ERS, qui comprend des experts en télédétection et en deep learning, en développant une norme fondée sur la technologie. Après deux ans de recherche et développement, ERS obtient un financement de 5 millions d’euros en seed de la part d’investisseurs de premier plan, dont LocalGlobe et Raise Seed for Good pour soutenir le développement de ces technologies de mesure, de rapport et de vérification numériques sur les marchés volontaires du carbone. Plus tard dans l’année, cet investissement soutiendra également les premières certifications de la norme*.
Soutenir l’effort des communautés locales
La certification vise également à renforcer les efforts de restauration à petite échelle, menés notamment par les communautés locales. À travers sa nouvelle norme, ERS entend ainsi réduire les barrières à l’accès aux marchés volontaires du carbone pour les projets de restauration de petite taille. « Moins de 5 % des crédits sur les marchés volontaires du carbone proviennent de projets de reforestation, et parmi ceux-ci, la plupart sont des plantations industrielles d’espèces non indigènes. Nous sommes convaincus qu’il faut financer davantage les projets de restauration plus modestes », explique Thibault Sorret, cofondateur et CEO d’ERS,