Le Secrétaire général de l'Organisation de la Coopération islamique, M. Hissein Brahim Taha, a pris part aux travaux de la Conférence de haut niveau en soutien à Al-Qods Al-Charif, qui s'est tenue aujourd’hui au siège du Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes au Caire, en présence de S.E. M. Abdel Fattah Al-Sissi, Président de la République arabe d'Egypte, de Sa Majesté le Roi Abdallah II, souverain du Royaume hachémite de Jordanie, de S.E. le Président palestinien, M. Mahmoud Abbas, et du Secrétaire général de la Ligue, M. Ahmed Aboul Gheit.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Secrétaire général de l’OCI a de nouveau mis en garde contre les dangers que pose la poursuite des mesures de l'occupation israélienne ciblant les sanctuaires islamiques et chrétiens dans la ville d’Al-Qods occupée. Il a souligné à cet égard la responsabilité qui incombe à la communauté internationale dans la préservation du statut historique et juridique de cette ville, en particulier la mosquée bénie d’Al-Aqsa, lieu de culte propre aux musulmans.
Et d’ajouter que les agressions et les violations israéliennes systématiques commises dans la ville d’Al-Qods Al-Sharif appellent le renforcement de la coopération entre l'OCI et la Ligue arabe et leurs diverses organes respectifs afin d’apporter le soutien politique à la ville sainte dans les fora internationaux.
M. Hissein Brahim Taha a par ailleurs affirmé que le monde est aujourd’hui témoin de la résistance et de la détermination du peuple palestinien à Al-Qods occupée, ainsi que des efforts qu’il consent pour permettre à ses institutions de continuer à fournir les services de base aux braves habitants de cette ville. Ceci, a-t-il dit, reflète la foi de ce peuple en sa juste cause et témoigne de son engagement à défendre cette ville, son identité, son histoire et ses sanctuaires.
Le Secrétaire général a indiqué que les agressions commises par Israël, puissance occupante, constituent une violation des droits religieux inaliénables et du patrimoine de l’Oumma islamique, une atteinte aux sentiments des musulmans du monde entier et une entorse à la liberté de culte. Elles constituent également une atteinte à l’inviolabilité des lieux saints et témoignent d’un mépris flagrant du droit international et des Conventions de Genève. Il a réaffirmé que la poursuite de ces agressions pose une menace à la paix et à la stabilité dans la région et dans le monde en général.