Malgré les dossiers complexes et les défis de taille qui ont façonné l'ordre du jour du sommet de l'Union africaine qui s'est tenu à Addis-Abeba, le président Ghazwani a su attirer l'attention des dirigeants sur le problème de la sécurité et du terrorisme dans les pays du Sahel, en soulignant le danger de transfrontaliers groupes armés qui sont devenus une menace pour la sécurité d'autres pays en dehors du G5 Sahel.

 Le Président de la République était clair : le phénomène du terrorisme au sahel doit être pris au sérieux et le G5 Sahel devrait être aidé à affronter et à éliminer ces groupes.

Ceux qui ont suivi le discours du président lors du sommet se rendent compte de l'étendue de sa prise de conscience de la nécessité d'unifier les efforts, la coordination et la coopération entre tous les pays africains, avec le soutien des pays amis, afin de gagner la bataille et de vaincre le terrorisme d'une part, et d'autre part, réaliser un développement durable dans la région du Sahel susceptible d’améliorer les conditions de vie de sa population.

Ghazwani a passé en revue les efforts et les réalisations des pays du G5 Sahel en termes de sécurité et du développement, avec des moyens modestes, et a appelé les pays africains et la communauté internationale à aider financièrement et moralement ces pays dans leur lutte contre le terrorisme, qui - s'il n'est pas éliminé de manière décisive et efficace - ses fragments toucheront tout le monde et personne ne sera épargné.

Le président était clair dans ses exigences, audacieux dans sa présentation, s'efforçant d'atteindre deux objectifs nobles et insaisissables : la sécurité et le développement du continent africain. Ce ne sont pas ses premiers pas dans ce domaine, il avait demandé l'annulation des dettes du Continent dans de nombreux forums internationaux, et cela a abouti à des étapes positives et prometteuses.

Ahmed Vall Boumouzouna

Activiste de la société civile