Le Mécanisme national de la prévention de la torture (MNP) a commémoré, mardi, à Nouakchott, la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.
Cette journée qui coïncide avec le 26 juin de chaque année vise à soutenir les victimes de la torture et à œuvrer l’éradication totale de ce phénomène comme elle vise à assurer une dynamisation des effets de la convention contre la torture et autres traitements inhumains et dégradants.
A cette occasion, le MNP a exprimé son soutien aux victimes de la torture et son engagement à continuer à travailler avec l’ensemble des partenaires pour lutter contre la torture sous toutes ses formes et dans tous les lieux de privation de liberté sur l’ensemble du territoire national.
Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion de ses membres tenue sous la présidence de Mme Khadijetou Sakho, présidente par intérim, le MNP a réaffirmé sa vigilance face à la torture et autres traitement cruels et dégradants, conscient du fait que la torture peut toucher n’importe qui et peut se produire n’importe où.
Le communiqué a ajouté que la convention des Nations Unies contre la torture et traitements inhumains du 26 juin 1987 demande aux Etats de criminaliser la torture et de prendre des mesures pour la prévenir.
Le communiqué rappelle que la Mauritanie a ratifié cette convention en 2012 et à créer le MNP par le décret 105 du 20 avril 2016, ajoutant que ce dernier a mis en place un plan d’action opérationnel sur quatre ans axé sur le renforcement des capacités des membres du Mécanisme, sur les visites de tous les lieux de détention sur le territoire mauritanien et sur la formation et la sensibilisation des corps habillés.
Il convient de signaler que la convention des Nations Unies de lutte contre la torture et autres traitements inhumains et dégradants a pour objectif l’interdiction de la torture partout dans le monde.
La convention engage les pays membres à prendre des mesures effectives à l’intérieur de leurs frontières comme elle interdit aux Etats membres de contraindre une personne à retourner dans son pays si elle risque d’être exposée à la torture
Cette convention a été adoptée par le Haut-commissariat des Nations Unies des droits de l’Homme le 10 décembre 1984 et après son approbation par une 20 Etats, elle est entrée en vigueur le 26 juin 1987.