De Nouakchott à Marrakech en passant par Paris, l'humanité est toujours à la quête des voies et moyens devant permettre d'avoir un équilibre de notre planète -terre car tout le monde est aujourd'hui conscient du phénomène de changement climatique auquel nous sommes confronté. C'est ainsi qu'après Paris, toutes les parties se sont retrouvées cette fois-ci à Marrakech pour une 22ème Conférence des Parties sur le climat. Ouverte depuis le 07 Novembre 2016, la COP22 est qualifiée d'une COP de l'action car elle doit permettre d'opérationnaliser l'Accord de Paris. Pour cette raison, tous les acteurs (Etats, Privés, le OSC...) doivent jouer leur partition pour atteindre cet noble objectif. Il est question de trouver les mécanisme appropriés qui faciliterons cette opérationalisation mais aussi d'intégrer certains aspects que l'Accord de Paris n'avait pas pris en compte.
Il faut dire que les négociations jusqu'à ce jour tournent autour des questions relatives au financement, les pertes et dommages, le transfert de technologies, le renforcement de capacité.....
Agir en Faveur de l’Environnement [ONG AFE], grâce à ses partenaires Service de Coopération et d’Action Culturelle Ambassade de France en Mauritanie est présente à cette conférence et participe aux side events, aux réunions aux côtés des organisations de la société civile mais aussi visite les différents stands. Les réunions ont été l'occasion pour l’ONG AFE d'avoir des informations sur les stratégies et opportunités de financement qu'elle pourra saisir mais aussi de bénéficier des expériences des autres pays à travers des partages et échanges.
Le souhait de l’ONG AFE est qu'au sortir de cette conférence le 18 Novembre 2016, des engagements soient pris par les Etats surtout les pollueurs en vue de soutenir les projets d'adaptation et d'atténuation dans les pays en voie de développement, qui au finish permettront de rendre les communautés plus résilientes aux changements climatiques.
Parlant du fonds vert pour le climat qui est un sujet qui a fait objet des échanges, il a été ressorti que nos Etats (au niveau de l'Afrique) ne sont pas arrivés à consommer le fond prévu alors que les problèmes et besoins persistent. Cet état de chose serait lié à la lourdeur et à la complexité des procédures d'obtention dédits financements.
A cet effet, il est souhaitable que les procédures et mécanismes de financement soient plus souples et moins longs pour permettre à nos Etats de faire face à l'urgence des communautés qui subissent les effets du changement climatique.
Source Chemsiyatt -BOUMOUZOUNA