Addis Abéba,, 30/01/2017 - La salle Nelson Mandela au siège de l'Union Africaine (UA) à Addis Abéba a abrité lundi les travaux de la 28ème session de l'UA en présence du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aux côtés des 54 Chefs d'Etat et de gouvernement membres de l'Union.
L'ordre du jour de la réunion est consacré à la discusion de 8 dossiers en plus de questions diverses.
Les rencontres préparatoires du sommet ont commencé par la réunion des représentants permanents du 22 au 24 janvier courant suivies par le conseil des ministres du 25 au 27 du même mois.
Il est prévu que le sommet connaisse le transfert de la présidence de l'UA de Monsieur Idriss Déby Itno du Tchad (Afrique du centre) à un Chef d'Etat de l'Afrique de l'Ouest.
Parmi les principaux sujets à discuter, l'économie et le développement; la paix et les conflits; la sécurité et la lutte contre le terrorisme figurent en bonne place en plus de plusieurs autres dossiers de nature à renforcer la coopération entre les pays de l'Union.
La commissaire de l'UA, Mme Dlamini Zuma a présenté un exposé sur les activités de l'Union au cours de la période écoulée notant les étapes traversées et les défis à relever.
Le secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Manuel De Olivera Guterres a pour sa part, prononcé un mot dans lequel il a évoqué les principaux axes du partenariat UA - ONU et la contribution de la communauté internationale dans l'enracinement de la paix et de la stabilité ainsi que du développement économique et social en Afrique.
En ce qui le concerne, le Président palestinien, M. Mahmoud Abbass a, dans son mot loué le soutien africain à la cause palestinienne et souligné l'importance de la coopération afro-arabe pour une position commune au conseil de sécurité de l'ONU pour contrer la colonisation juive des terres palestiniennes.
Le Président tchadien, président en exercice de l'UA a, quant à lui, présenté le bilan des activités de l'organisation au cours de l'année écoulée relevant l'intérêt que revêt la réforme de ses structures, la baisse des tensions au sein du continent, le renforcement du partenariat pour jeter les bases d'un développement durable et équilibré en Afrique.
Les Chefs d'Etat et de gouvvernement ont ensuite adopté l'ordre du jour avec ses 8 points:
D'abord la commission africaine doit élire son président. 5 candidats sont en lice pour remplacer la sud africaine Dlamini Zuma: il s'agit des ministres des affaires étrangères du Sénégal; du Kenya; du Botswana; du Tchad et de Guinée Equatoriale.
L'on s'attend en plus à l'élection du vice président de l'organisation et des présidents des 8 commissions à savoir: paix et sécurité; affaires politiques; commerce et industrie; infrastructures et énergie; affaires sociales; économie rurale et agriculture; ressources humaines; sciences et technologies; affaires économiques.
A cela s'ajoutent le retour du Maroc à l'Union Africaine, (la délégation marocaine étant présidée par le Roi Mohamed VI); le terrorisme et les conflits en Afrique; la restructuration de la commission de l'UA; le financement de l'organisation; le retrait de certains pays africains de la Cour pénale internationale; l'annonce de 2017 comme année de l'investissement; et enfin la Gambie, dont le problème parait dépassé après la médiation du Chef de l'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz et de son homologue guinéen Alpha Condé et le retrait volontaire de l'ancien président Jammeh qui vont être respectivement débattus.